"L'eau de parfum Louis XV" est un parfum royal proche du parfum âme-sœur de la marquise de Pompadour. Nicolas de Barry a travaillé l’orange, le néroli et la fleur de l’orange bigaradier en note de tête. Le bouquet de cœur, rassemble mille fleurs, composé à partir d’essences de fleurs de toutes les saisons : rose, jasmin, violette, gardénia, jacinthe, jonquille œillet, tubéreuse. L’ambre donne une élégance toute masculine à ce bouquet plus orienté vers l’agrume.
Néroli & Orange
Mille Fleurs : Rose, Jasmin, Violette,...
Ambre
Porter le courtisan, l’eau de louis XV c’est devenir le temps d’un instant, un homme galant qui évolue dans un âge d’or du raffinement extrême de la pensée et des mœurs. Comme l’expression d’un nouvel hédonisme, léger, inconstant et suspendu aux aléas du désir et du plaisir. Un parfum qui vous donnera l’aura d’une personnalité fine, sensible et généreuse
Devenu roi à l’âge de cinq ans en 1715, le jeune Louis XV, sacré à Reims et surnommé le Bien-aimé, réinstalle à partir de 1722, le gouvernement et la cour au château de Versailles, abandonné depuis la mort de son arrière-grand-père Louis XIV.
Marié trop tôt à Marie Leszczinska, une princesse polonaise ruinée, avec qui il aura dix enfants, le roi se retrouve face à la tentation des dames de cour et collectionne les favorites dont la célèbre Marquise de Pompadour, son amie fidèle de vingt ans
Une éducation dirigée par son gouverneur et par un précepteur développe son intérêt pour de nombreux domaines tels que l’astronomie, la médecine, la géographie, l’histoire, les sciences et la botanique. Au jardin du roi, à Paris et au jardin botanique de Trianon, il fait appliquer la classification des plantes proposée par le naturaliste et médecin suédois Carl von Linné et détient ainsi la plus grande collection botanique d’Europe, un joyau loué dans toutes les cours et les milieux scientifiques, un véritable laboratoire d’expérimentation, au-delà d’une apparente futilité. Le roi apprécie de se promener dans ses jardins pour en humer l’odeur des fleurs très variées et des petits orangers en pots qui garnissent les bords des allées.
Paradoxalement à cet environnement extérieur et en l’absence totale de lieux d’aisance et d’hygiène corporelle, Versailles est vite rattrapée par les mauvaises odeurs que l’on s’empresse de masquer. « La cour parfumée » est née. Louis XV ordonne que ses appartements soient chaque jour imprégnés d’un nouveau parfum. Le parfum jusqu’alors artisanat local, se développe à grande vitesse. Afin de fournir au souverain et à la cour les produits les plus sophistiqués, les artisans rivalisent de génie pour créer fragrances, mais aussi sachets, gants et éventails parfumés qui constituaient des éléments obligés de la parure du courtisan. Le 18e siècle abandonne ainsi les lourdes senteurs animales au profit de créations plus subtiles, comme les quintessences et les esprits faisant apparaître une nouvelle sensibilité olfactive, rafraîchissante et fleurie. En accord avec le siècle des philosophes et des fêtes galantes où le parfum devient complice du jeu de la séduction. C’est aussi l’époque où l’on prête des vertus quasi magiques aux odeurs. Se parfumer, donnerait des pouvoirs vitaux… L’odorat est d’ailleurs un sens réhabilité par les philosophes qui y consacrent des travaux : l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert, tout comme les traités des sensations de Condillac, nous décrivent l’odorat comme le sens le plus voluptueux et ouvrant tous les autres champs de la pensée.
La Maison de Haute Parfumerie Nicolas de Barry
Eau de Parfum masculin ou feminin - Flacon 100 ml ou 60 ml
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